Le web-philo d'Hugues Poltier

Cher internaute et néanmoins lecteur, je suis très heureux de vous accueillir sur mon site personnel et vous y souhaite la bienvenue. Puissiez-vous y trouver de quoi sustenter vos envies, votre curiosité, votre soif de comprendre.

Ça surtout. Comprendre. Trouver, sinon la solution à la crise – celle du monde et la vôtre : en somme c’est tout un –, du moins des outils pour son intelligence, et par là, déjà un début d’apaisement. Bon, si en plus, ça pouvait … mais ne rêvons pas, pas trop vite en tout cas.

D’abord, d’abord, armer nos intelligences contre la bêtise. Et s’en sentir un peu moins seuls. Au fond, c’est peut-être ça, n’est-ce pas, la première raison pour laquelle on lance ces sortes de bouteille dans la mer de l’internet, l’alma mater nouvelle : se sentir moins seul dans/avec ses pensées.

Ce que je vous y propose ? une chambre d’échos de mes activités, réflexions, pensées, lectures, découvertes, chocs, impressions, dégoûts, enthousiasmes, joies, effrois, etc. En étant un peu plus mégalomaniaque, je ne devrais pas hésiter à dire, du coup : bref, un concentré du monde comme il va.

Mais déjà, je me sens proche de vous – j’allais dire, de toi – cher lecteur. Dangereusement proche. Un vertige déjà me saisit … Un vertige d’intimité, comme si nos pensées étaient en fusion, tendaient à n’être plus qu’une seule, mais chacune distincte pourtant.

Ivresse quasi wagnérienne ou radioheadienne, c’est selon.

Mon activité principale, donc : la philosophie politique.

Vous trouverez des échos de ce travail dans la page Recherches personnelles qui rassemble plusieurs de mes textes académiques, déjà anciens et souvent difficiles d’accès. Vous y trouverez aussi des échos de mes lectures, des compte-rendu plus ou moins étendus et critiques d’ouvrages pour lesquels j’ai de l’estime et de l’affection. Souvent, en somme, des coups de cœur.

Mais communiquer sur mes activités de recherche n’est pas, loin de là, l’unique but de ce site. Sa finalité est aussi d’intervenir. Prendre et faire position. Mettre les pieds dans le potage. Bref, d’être politique.

Et par là, aller contre une tendance très répandue chez mes pairs : se la jouer apolitique. Le philosophe, dit-on volontiers, n’a pas à expliciter ses convictions et engagements personnels. Il a juste à apporter son expertise dans l’art de clarifier. Prouve alors qu’il y excelle ce résultat magistral entre tous : le lecteur ne sait plus quoi penser. En somme, pourrait être tenté d’en conclure ce dernier, hors les positions les plus extrêmes (le fascisme, le racisme, le fondamentalisme religieux auquel on joint volontiers le communisme au titre de religion séculière, toutes ces horreurs n’est-ce pas), seules exclues comme déraisonnables par le philosophe, on peut penser ce qu’on pense, voter comme on vote, etc., le philosophe, libéral convaincu, n’a rien à y redire. Magnifique enseignement : travailler des années pour arriver à la conclusion que, quoi que je pense ou à peu près, c’est très bien, j’ai raison de penser ce que je pense. Valait le coup, vraiment, de se taper toute cette science pour arriver à cette conclusion sublime : toutes les opinions, ou peu s’en faut, se valent. Eh bien, ce site prend l’exact contrepied de cette attitude libérale. A l’instar, entre autres, de Zizek, il plaide en faveur de l’intolérance. Dans cet esprit, je soumets, sous humeurs, mes intempestivités contre un certain air du temps.

Mais parce que ces coups de sang se produisent au contact de ce qui a lieu, ils ne se séparent pas d’une quête de la connaissance-compréhension du monde comme il va. Dans cette quête, il m’arrive de tomber sur des documentaires d’une grande qualité. Comme le plus souvent, ils finissent par être repris sur Youtube ou Dailymotion (voire les deux), je donne ce lien en le précédant d’un bref commentaire-présentation de son contenu – comme une invitation à y aller voir. Ce sera la page Echos du monde. On y trouvera, aussi, des renvois à des choses lues de la presse, des recommandations de lecture si l’on veut autour de issues – comme on dit en anglais – qui me semblent revêtir une urgence et/ou une importance dignes de retenir l’attention de mon lecteur.